Goodyear Maroc : La détresse des ouvriers continue

Publié le par Le Blog - la Voix Des Travailleurs - V.D.T.

Goodyear Maroc : La détresse des ouvriers continue

La direction de Goodyear Maroc campe sur sa position. Aucune avancée n’a été enregistrée depuis le déclenchement de la crise entre les dirigeants et les employés de la société. La détresse des ouvriers se prolonge depuis 2004. Pourtant l’issue est possible. Elle serait même profitable à tout le monde.
Entêtement pur et simple. Le management de Goodyear Maroc ne veut pas trouver une issue à la crise qui prévaut depuis le 17/12/2004 avec les 150 employés en chômage technique forcé, indique un communiqué syndical (UMT). Selon le communiqué, la direction refuse d’honorer les droits légitimes du personnel en question et, partant, de respecter les dispositions du code du travail notamment les articles 51/52 relatifs à l’indemnisation contre les risques et l’indemnité pour licenciement.
Le syndicat souligne que les 150 employés sont en situation de chômage technique et donc travaillent selon le régime de permanence depuis 2004. Ceci est un dépassement de l’article 185 du code du travail, précise le communiqué. Au-delà, la direction de Goodyear Maroc a procédé à la mise en place du plan de restructuration sociale consacrant la mise à la porte de 150 ouvriers sans pour autant leur accorder leurs droits sociaux. La crise financière et la concurrence sont avancées par la direction de Goodyear Maroc comme prétextes pour légitimer ses comportements qualifiés d’arbitraires.
L¹examen de l’enveloppe budgétaire consacrée à l’opération des départs «involontaires» des ouvriers ne dépasse guère 26.000.000 dirhams, note le communiqué. Et d’ajouter que le plus farfelu est que la direction de Goodyear prétend perdre 1.000.000 de dirhams chaque jour, et ce depuis fin 2004. Après une simple opération arithmétique, le syndicat relève que dans le cadre du code de travail, notamment ses deux articles 51/52 correspondants à l’indemnisation sur les risques et celle sur le licenciement de l’ensemble des 150 employés, le total des indemnisations ne nécessiterait qu’une enveloppe de 4.000.000 de dirhams. La situation est-on ne peut plus absurde, puisque l’issue est non seulement possible mais aussi et surtout profitable à la société comme aux employés...

 

 

 

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